Evènements

Séminaire contre-cultures, 3ème séance, 30 novembre 2017, Paris

Troisième séance du Séminaire Contre-cultures : théories et pratiques (II)

Collège international de philosophie.

jeudi 30 novembre 2017, de 18h30 à 20h30,

Au Lycée Henri IV, 23 rue Clovis, 75005 Paris
(métro : Odéon ; RER : Luxembourg)

Thème de cette séance :
« Marcuse, Illich, Vaneigem et les autres : vers le « point de rebroussement » »

L’accès au Lycée Henri IV étant sécurisé, l’inscription à ce séminaire est obligatoire deux jours avant, en utilisant le lien ci-dessous :
https://form.jotformeu.com/71224077194354
ou en se signalant auprès de : olivier.penot.lacassagne@gmail.com

Séance 3

Ce qui est en jeu, observe Herbert Marcuse, c’est « l’idée d’une nouvelle anthropologie non seulement comme théorie mais aussi comme mode de vie » : réinventer une manière d’habiter le monde et le temps, politiquement, esthétiquement, personnellement. « L’inhumanité de la survie » imposée par le capitalisme industriel et marchand exige non plus de mener une « guerre d’escarmouches », mais de s’affirmer comme « théoriciens et praticiens de la vie quotidienne », écrit quant à lui Raoul Vaneigem dans son Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations.
Cette révolution du quotidien, cette « libération de l’avenir », cette défense d’une « société conviviale » forment le coeur de la réflexion d’Ivan Illich, mais aussi de publications parallèles comme La Gueule ouverte et Le Torchon brûle, fondées en 1972 l’une par des pionniers de l’écologie politique et l’autre par des militantes du MLF.
C’est de cette configuration alternative qu’il sera question dans cette troisième séance. Agitant, au tournant des années soixante-dix, « les avant-gardes européennes de travailleurs et d’intellectuels » (Jean-Marie Domenach), elle semble promettre plus que des réformes sectorielles : « une rupture qualitative inséparable du renversement de la société » (Debord).

Les commentaires sont fermés.

Motorisé par: Wordpress