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Roy Boland traduit Esteban Bedoya, Les salades de Mademoiselle Giselle

Roy Boland (Université de Sydney), publie la traduction en anglais de
Esteban Bedoya : Les salades de Mademoiselle Giselle
(texte original : Las ensaladas de la senorita Giselle)

« Les salades de Mademoiselle Giselle » est une nouvelle, élégamment composée et scrupuleusement structurée, d’Esteban Bedoya, écrivain paraguayen résidant habituellement à Canberra, capitale de l’Australie. Elle sera fort logiquement incluse dans une anthologie d’ « Histoires australiennes » de cet auteur latino-américain, dont les récentes publications développent, avec une justesse de vue admirable, les traits du caractère national d’un pays qui est devenu sien et pour lequel il fait preuve d’un amour profond. Selon le grand écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, il existe autant de niveaux de lecture d’une oeuvre de fiction que de lecteurs. Une lecture possible de « Les salades de Mademoiselle Giselle » est celle d’un monologue où le narrateur avoue ses angoisses l’une après l’autre, couché sur un divan métaphorique, et fait le point sur une expérience sexuelle bizarre à un lecteur invité à jouer le rôle du thérapeute. Le narrateur – ou le patient – est Carlos Arzamendia, un veuf sexagénaire petit et gros, Paraguayen d’ascendance guarani. Conscient de son ethnicité, qui l’embarrasse peut-être encore dans une Australie anglo-celte, Carlos parle de lui-même avec mépris, comme d’un Indien.

« The Salad Girl » is an elegantly composed and scrupulously structured short story by Esteban Bedoya, a Paraguayan writer currently resident in Canberra, the Australian capital. In due course it will form part of an anthology of « Australian stories » by this Latin American author, whose recent publications convey, with an outsider’s keen insight, the idiosyncrasies of a country with which he has become well acquainted and for which he expresses a warm fondness. According to the great Peruvian writer, Mario Vargas Llosa, there are as many possible readings of a work of fiction as there are readers. One reading of « The Salad Girl » is that of a confessional monologue by an angst-ridden narrator who, lying on a metaphorical couch, recounts a bizarre sexual experience to a reader invited to play the role of therapist. The narrator—or patient—is Carlos Arzamendia, a short, fat, widowed sexagenarian Paraguayan of Guaraní descent. Conscious of his ethnicity, perhaps even embarrassed by it in Anglo-Celtic Australia, Carlos self-deprecatingly refers to himself as an « Indian ».

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