Parutions

Parution, Jacques Bouveresse, « Le parler de la musique », L’Improviste

PARUTION

Jacques Bouveresse

Le parler de la musique

On a souvent opposé la musique « absolue » et autonome qui n’a besoin de rien d’autre que ses propres moyens pour exprimer ce qu’elle a à dire, et la « musique à programme » qui fait dépendre sa signification d’éléments extramusicaux. Pour Hanslick, défenseur de la musique absolue, elle n’est pas un langage, et surtout pas expressif. Wittgenstein a une approche similaire et ses relations avec la musique de Brahms et avec le compositeur incitent à le considérer comme un adepte de la conception hanslickienne. Nietzsche, lui, après la rupture avec Wagner, aurait pu se rapprocher de Brahms. Mais il n’a pas totalement cessé de considérer la musique comme un langage qui dispose de possibilités d’expression supérieures à celles de la langue verbale.

Table des chapitres
1. Le langage, la musique et la philosophie
2. La musique libérée de la métaphysique, mais peut-être pas vraiment de la philosophie
3. Le problème de la signification dans la musique
4. Modernité philosophique et modernité musicale
5. Ceux qui se réjouissent du progrès et « ceux qui se plaignent du déclin »
6. Pourquoi l’harmonie est-elle ce qu’elle est ?
7. Le nécessaire, l’arbitraire et le naturel
8. La science, l’esthétique et la philosophie de la musique
9. De l’impression sensible à l’affect : la musique entre la contemplation et l’émotion

Collection « LES AÉRONAUTES DE L’ESPRIT »
Éditions L’Improviste

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