Evènements

Séminaire « contre-cultures », « Du Flower power à la résistance armée », Paris, 26 janvier 2017

Séminaire Contre-cultures : théories et pratiques (1945-2015)

Collège international de philosophie,

Jeudi 26 janvier 2017, de 18h30 à 20h30

Lycée Henri IV, en salle PrD-1.01 (Changement de lieu)
23 Rue Clovis, 75005 Paris
(métro : Odéon ; RER : Luxembourg)

Thème de la séance :
Hippies, Yippies, Weatherman : du Flower Power à la résistance armée

En septembre 1965 apparaît, popularisé par la presse, le terme « hippie » qui désigne les Flower Children du quartier de Haight-Asbury, à San Francisco. Révolution psychédélique, Flower Power, orientalisme : la jeunesse hippie californienne a ses figures charismatiques (Ken Kesey, Timothy Leary, Allen Ginsberg), ses événements et ses rassemblements (le Summer of Love de 1967, par exemple). Mais la rapide désintégration du mouvement, conduisant à son enterrement symbolique le 6 octobre 1967 (The Death of Hippie), traduit une profonde désillusion : le rêve hippie est devenu cauchemar (publicité tapageuse, visite touristique organisée par des agences de voyage, toxicomanie, prostitution…). Sexe, drogue et rock’&’roll ne font pas une contre-culture.
1968 marque, partout dans le monde, l’apogée des luttes. Aux Etats-Unis, un collectif, formé l’année précédente à New York et qui prend le nom de Yippie (Youth International Party), est le signe de cette soudaine exacerbation de la révolte. Incarnant le croisement explicite du politique et du culturel, ce collectif emmené par Jerry Rubin et Abbie Hoffman reflète la radicalisation politique de la jeunesse dissidente américaine.
En 1969, un document intitulé « You don’t need a weatherman to know which way the wind blows » (titre emprunté à une chanson de Bob Dylan) appelle à l’action directe anti-impériale. En même temps que les Black Panthers, une minorité blanche, baptisée Weatherman, décide de lutter par la violence armée contre le capitalisme et l’impérialisme américains, et se déclare prête à tuer s’il le faut. Dans l’effondrement du Peace and Love des sixties, la résistance clandestine qui commence marque « la fin des utopies » (Marcuse).

L’inscription à ce séminaire est obligatoire.
Contacter Olivier Penot-Lacassagne (olivier.penot.lacassagne@gmail.com) ou se reporter à l’adresse http://www.ciph.org/spip.php?article22&var_mode=calcul

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