Evènements

Galerie Arnaud Lefebvre, Exposition Aline Dallier, 3 mars-2avril 2022

EXPOSITION

Galerie Arnaud Lefebvre 10 rue des Beaux-Arts 75006 Paris

 « Des femmes dans l’art »

 Hommage à Aline Dallier

 (1927 – 2020)

3 mars – 2 avril 2022

 vernissage jeudi 3 mars de 18 à 21 heures

« On ne dira jamais assez », dit Aline Dallier « à quel point le seul mot de “femmes” et plus encore de “féminisme” a pu faire peur en France […]. Aucune institution muséale en France, dans les années 1970-1980, n’était prête à organiser une exposition, petite ou grande, qui aurait touché à la présence-absence des femmes artistes dans l’histoire ancienne ou récente. » La galerie Arnaud Lefebvre et la curatrice Diana Quinby (artiste et historienne d’art) rendent hommage à Aline Dallier en réunissant les œuvres de plus de vingt-cinq artistes et en publiant un catalogue.

 

 

LES EXPOSANTES

Thérèse Ampe-Jonas, Claude Bauret Allard, Danièle Blanchelande,

Bernadette Bour, Charlotte Calmis, Liliane Camier, Christiane de Casteras,

Colette Deblé, Françoise Eliet, Esther Ferrer, Monique Frydman, Aline Gagnaire, Hessie,

Sara Holt, Françoise Janicot, Monique Kissel, Maria Klonaris et Katerina Thomadaki,

Marie-Rose Lortet, Léa Lublin, Milvia Maglione, Cristina Martinez, Vera Molnar, ORLAN,

Aline Ribière, Dorothée Selz, Nancy Wilson-Pajic, Nil Yalter.

 

 

« Aline Dallier, une critique d’art au service des femmes artistes »

par Françoise Py

Aline Dallier est une pionnière de la critique d’art féministe. Elle s’est tout particulièrement intéressée à l’art textile et au Soft art que les femmes ont exercés dès les années soixante en France et plus encore aux Etats-Unis. Elle a montré que cet art souple, s’il réhabilitait des pratiques féminines ancestrales comme la couture, la broderie, le tissage, s’est d’emblée présenté comme un art nomade, rompant avec toutes les catégories définies jusque-là. La flexibilité du matériau et de la pensée qui l’animait a ainsi amené un certain nombre de femmes à transcender les genres et à passer indifféremment, parfois en mêlant les pratiques, de l’installation à la performance et aux nouvelles technologies, s’inscrivant, par cet éclectisme revendiqué, dans l’art le plus contemporain. Cette aptitude à briser les frontières de l’art signait ainsi l’appartenance de bien des femmes créatrices du XXe siècle à la postmodernité. […]

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