Evènements

JOURNÉES D’ÉTUDE, , Nouvelles temporalités : les pratiques littéraires face à a crise du temps moderne », Universités de Reims et de Grenade, 13 octobre 2025, 29 janvier 2026

JOURNÉES D’ÉTUDE

Universités de Reims et de Grenade

« Nouvelles temporalités : les pratiques littéraires face à a crise du temps moderne »

Comité d’organisation (Grenade) : Azucena G. Blanco, Julia Amo, Rubén Almendros.

Comité d’organisation (Reims) : Marta Waldegaray, Sonia Fernández Hoyos
Appel à propositions

Université de Reims (Campus Croix Rouge)
lundi 13 octobre 2025

Université de Grenade
jeudi 29 janvier 2026.

Les effets de la tyrannie de la perturbation du temps sur la configuration spatiale, politique, sociale et culturelle de l’individu contemporain constituent aujourd’hui un sujet de préoccupation majeur. Dans des domaines tels que la philosophie, l’anthropologie et la sociologie, les débats sur le temps historique pluriel et les nouvelles formes de temporalité non téléologique sont en cours depuis quelques années. Dans ce contexte, des auteurs tels que Paul Virilio, Harmut Rosa, Walter Mignolo, Pheng Cheah et Bruno Latour ont souligné l’urgence de décentrer l’hégémonie chronopolitique moderne, en favorisant une ouverture vers des expériences temporelles hétérogènes. Dans cette perspective, la mondialisation n’est plus conçue exclusivement comme un phénomène spatial, mais comme un champ de tension entre des temporalités divergentes : entre l’accélération et l’improductivité, l’urgence et le soin, l’immédiateté et la mémoire.
Organisées conjointement par l’Université de Reims Champagne-Ardenne et l’Université de Grenade, ces journées d’étude ont pour objectif de soulever, d’interroger et de réfléchir au sens que ce panorama révèle dans la création littéraire contemporaine. Au-delà du simple témoignage des effets de
l’accélérationnisme, les pratiques littéraires actuelles configurent des dispositifs narratifs et esthétiques capables d’interroger le modèle moderne du temps –linéaire, progressif, cumulatif– sur lequel s’est érigée la rationalité capitaliste. Ce geste n’a pas seulement une dimension formelle, mais aussi éthique et politique : comme le suggère Bruno Latour (2007), repenser le temps implique de concevoir de nouvelles formes de relations non hiérarchiques entre humains et non-humains, cultures et modes d’existence. […]

Lire le texte intégral

Les commentaires sont fermés.

Motorisé par: Wordpress