PUBLICATION EN LIGNE
ACTES DE LA JOURNÉE D’ÉTUDES
« Les narrateurs antipathiques »
Anaïs Oléron et Vincent Jouve (CRIMEL, Université de Reims)
Le Crimel (Centre de Recherche Interdisciplinaire sur les Modèles esthétiques et littéraires) organisait le 30 mars 2017 à l’Université de Reims une journée d’étude sur « Les narrateurs antipathiques ». Il s’agissait de s’interroger sur ces narrateurs très particuliers qui, sans être forcément monstrueux ou abjects, n’inspirent aucune connivence ni sympathie, voire suscitent de la part du lecteur une forme de rejet.
– Qu’est-ce qui fait qu’un narrateur est antipathique ?
– Comment réagit-on face à un narrateur antipathique ?
– Pourquoi – lorsque c’est volontaire – instituer un narrateur antipathique ?
– Quels sont les enjeux (éthiques, esthétiques, narratifs) associés au narrateur antipathique ?
– Un narrateur globalement antipathique peut-il être ponctuellement sympathique et vice-versa ?
– La figure du narrateur antipathique est-elle culturelle (propre à une époque donnée) ou traverse-t-elle l’ensemble de la littérature ?
Quatre contributions à lire
– Gaëlle Debeaux (U. Rennes 2) : « Johnny Errand dans La Maison des feuilles : narrateur pathétique ou antipathique ? »
– Anaïs Oléron (U. Reims, CRIMEL) : « Narration non fiable et effets de valeurs : pour ou contre une nette démarcation entre narrateurs non fiables et narrateurs antipathiques ? »
– Stéphane Pouyaud (U. Reims, Le Havre) « Quand le narrateur se révèle antipathique : les effets du « narratueur » sur le pacte de lecture policier chez Agatha Christie »
– Frank Wagner (U. Rennes 2) : « Petit précis d’antipathie narratoriale »