PARUTION
Franc Schuerewegen, Le Vestiaire de Chateaubriand,
Paris, Hermann, « Fictions pensantes », 2018
Le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle de Larousse donne du mot vestiaire la définition suivante : « 1° Lieu où l’on serre les habits dans une communauté, 2° pièce où les membres d’une assemblée politique, d’un tribunal, revêtent et déposent leur costume, 3° endroit où l’on dépose certains vêtements et quelques accessoires que l’on ne porte que lorsqu’on est dehors. Déposer son manteau, son parapluie, sa canne au vestiaire. »
Ce livre est écrit en forme de vestiaire. On a voulu essayer sur la personne de l’écrivain, dans le but de mieux comprendre son oeuvre, une série de costumes, tenues, uniformes, accessoires. Chateaubriand aimait être bien habillé. Les travestissements l’amusaient. On le voit, au cours de sa longue vie, changer régulièrement de personnalité, de rôle, de look. Toujours élégant, parfois insolent. L’insolence est aussi un critère d’élégance. Bienvenue, lecteur, dans le vestiaire du « grand René ».
Franc Schuerewegen enseigne la littérature française à l’université d’Anvers. Il a longuement enseigné la même matière à l’université de Nimègue. Francophone de Flandre, spécialiste de théorie littéraire, il est l’auteur de, notamment, Balzac contre Balzac. Les cartes du lecteur (1990), À distance de voix. Essai sur les machines à parler (1994), Balzac suite et fin (2004) et Introduction à la méthode postextuelle. L’exemple proustien (2012).